La Loi Solidarité et Renouvellement Urbain, fait peser sur les communes une obligation de faire construire au moins 25% de logements sociaux (porté à 30% par la Métropole) par rapport à la totalité des logements dont elles disposent. Une véritable machine à bétonner, où l’urbanisme se résume à deux mots : cubes et bitume.
Or l’aménagement urbain constitue un enjeu prioritaire pour l’amélioration de la qualité de vie. L’urbanisation anarchique de ces dernières années installe durablement un paysage de tout-béton qui commence à s’étaler à perte de vue, et cet urbanisme, de plus sans aucune qualité architecturale, offre un constat d’une affligeante banalité.
Les politiques publiques d’aménagement urbain, si elles sont bien conduites, ne préservent pas seulement la mémoire d’une ville ou son patrimoine. Elles permettent également de gérer l’image de marque d’un village où il fait bon vivre. Et corrélativement à cette notion d’image est associée celle d’une valeur immobilière, et d’une identité. Vous me suivez?
PY ROUVE