Comme pour les années précédentes, les élus d’Agir pour Le Crès constatent l’important décalage entre :
– le niveau purement comptable de la gestion municipale ( pression fiscale excessive, insuffisances des services et prestations rendus aux Cressois, absence d’emprunt, désendettement …) et
– l’échelle humaine des finances municipales ne prenant pas suffisamment en compte le quotidien cressois, le vivre ensemble cressois et les réalités cressoises.
Toujours la même politique pour les Cressois: beaucoup (trop) de contributions avec peu de retours. Pas étonnant dans ces conditions que « l’autofinancement permet de couvrir largement … » (Réussir de mars 2019).
Pour 2018, confirmation de la fine analyse de Monsieur l’adjoint aux finances effectuée pour l’exercice 2017 : « ..dans le Sud, si vous comparez les impôts avec le Nord, vous verrez que c’est quasiment multiplié par 2…. » (PV du CM du 12 avril 2018).
Pour 2018, chaque Cressois a payé 727€ contre 479€, moyenne nationale pour les habitants des villes comparables (M 14). Pas le double, mais +51% tout de même !
Mieux qu’en 2017 (+56%) et 2016 (+65%).
Le CA 2017 et le BP 2018 sont adoptés par la seule majorité municipale, sûrement plus informée et éclairée que l’opposition, en permanence laissée dans l’opacité et l’ignorance (aucune réponse n’est apportée à ses interrogations et demandes d’explications).
Pour 2019, les élus d’Agir pour Le Crès relèvent qu’ont été retenues leurs propositions, maintes fois renouvelées, relatives notamment à la baisse du taux du foncier bâti et au paiement anticipé de loyers de l’Agora. De quoi soulager les Cressois. Enfin ! Un peu de bon sens retrouvé.
Nous nous abstenons.
L’année qui s’ouvre offrira de nombreuses occasions d’informer et de développer la gestion budgétaire cressoise, c’est-à-dire la perception et l’utilisation de leur argent, directement devant les Cressois.