Une multitude de rues sont défoncées par des racines d’arbres ou par des successions de travaux-bricolage, véritable patchwork de bitume troué, certaines ont même des lampadaires tordus avec des trappes ouvertes : bravo pour la sécurité.
Il est quasiment impossible à un handicapé ou à un parent avec une poussette d’utiliser les trottoirs.
En outre, les très nombreux ralentisseurs casse-voiture (Av. Paul Valéry par exemple) ne sont absolument pas conformes, mais restent en place, pourquoi ?
Des associations de défense autos-motos ont attaqué en justice des communes sur ces défauts, ces collectivités condamnées ont dû se mettre rapidement en conformité. Qu’attend la Mairie pour respecter les textes ?
Autre exemple, l’Av. des baléares rénovée, est pleine « d’erreurs », pour preuve les nombreuses marques de pneus sur les bordures, l’impossibilité aux bus et voitures de se croiser dans les virages ou encore le gymkhana effectué par les cars sur les giratoires.
La liste des anomalies dans nos rues est bien trop longue pour figurer ici.
On nous rétorquera que maintenant la voirie est du ressort de la Métropole, (ce n’est pas moi, c’est l’autre…), mais avec l’ambiance délétère (pour cause d’égo) au sein de cet organisme, nous craignons que les cressois ne fassent les frais de cette guerre picrocholine.
Alors pourquoi cet abandon pendant toutes ces années ?
Était-ce pour financer des projets pharaoniques en faisant appel à un partenariat public-privé, pratique souvent dévoyée qui au final peut coûter très cher au contribuable (cf. Cour des Comptes) ?
Mais comme disent nos proverbes issus du bon sens populaire si méconnu de nos élites, quand le vin est tiré, il faut le boire, mais les cressois ne vont-ils pas boire le calice jusqu’à la lie, ou l’hallali ?
Espérons que non. Pour AGIR POUR LE CRES, REUSSIR la voirie et l’espace public des Cressois est une évidente PRIORITE.
Christian MAZARS – Agir pour le Crès