Le 6 septembre dernier s’est tenue la 1ère réunion publique dite « de concertation » sur l’aménagement du secteur sud.
Un bureau d’études « a présenté les grands enjeux du projet qui s’étendra sur plusieurs années ».
Les orientations, les intentions et l’explication des choix du Maire et de sa majorité municipale étaient très attendues….PAS UN MOT.
Rien sur la préférence d’une déclaration d’utilité publique (DUP) pour constituer une réserve foncière, avec expropriations préalables, au lieu d’une simple DUP travaux.
Rien sur les prétendues urgences évoquées alors que le futur schéma de cohérence territoriale est à échéance 2040 !
Rien sur les risques avérés et recensés de ruissellement et d’inondation très importante et ce, bien que la Loi Alur de 2014 relève que l’urbanisation entraîne l’irréversibilité quasi systématique de l’imperméabilisation des sols.
Rien sur la présence de la voie ferrée, véritable coupure physique au Camp Bertrand.
Rien sur les nuisances sonores.
Rien sur la préservation de la biodiversité, du paysage et de l’agriculture encore très présente aujourd’hui.
Tant que ces risques subsistent, comment « monter » un projet sérieux pour préserver les intérêts du Crès et des Cressois ?
Pour Agir pour Le Crès, maintenant, il est urgent d’attendre. 2040, ce n’est pas demain.
Alors, quand notre planète est en train de crever, gentiment mais sûrement, et de manière irréversible au détriment de nos enfants, au Crès, oui, au Crès, il est possible de faire une pause dans l’ultime urbanisation de la commune.
Une volonté, UN MOT, UN SEUL …..STOP !!!
Stéphane CHAMPAY